Le marché des ERP aujourd’hui : constat, évolutions, tendances

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Le marché des ERP est un des secteurs n’ayant pas connu de grandes évolutions bouleversantes ces dernières années. Cependant, les produits proposés ont évolué, ont gagné en performance et les éditeurs ont agrandit leurs offres. Voici un récap’ réalisé par Fabrice Hamou, Directeur Commercial chez Flow Line, des évolutions et tendances du marché des ERP.

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Au sommaire :

 

 

Quel constat pouvons-nous faire du marché des ERP ?

Flow Line a la chance d’opérer dans ce marché depuis plus de 20 ans. Et contrairement à d’autres secteurs où il y a eu souvent des révolutions technologiques ultra fréquentes, avec l’évolution, par exemple de la voiture hybride ou l’évolution de la 3G vers la 5G, les ERP, appelé aussi PGI (progiciel de gestion intégré) ont eu un parcours plutôt tranquille pendant les 25 à 30 dernières années.

Mais, depuis maintenant 4-5 ans il y a une vraie révolution.

 

 

 Les évolutions du marché des ERP

Avant du côté évolution des ERP, on avait des évolutions fonctionnelles classiques, des évolutions technologiques tous les 3-4 ans et des ouvertures vers d’autres solutions qui passaient d’un modèle d’interface classique vers des web services ou éventuellement des connecteurs.

Mais dans tous les cas, chaque client qui avait ces ERP devait faire face à des migrations majeures tous les 3-4 ans qui s’apparentaient à des vrais projets, consommateurs en coûts, ressources internes et très souvent avec un changement d’infrastructure.

Avant du côté acteur / éditeur il y avait des positions établies, des acteurs connus, des acteurs internationaux avec SAP / Oracle pour les très grands comptes ainsi que Infor, IFS, Microsoft et Sage pour les comptes PME ETI, et des acteurs nationaux.

Les avantages de cet avant étaient :

      • La robustesse des solutions
      • Des solutions on promise
      • La fiabilité

Et les inconvénients inhérents étaient évidemment

      • Le manque d’agilité ( devenu très demandeur aujourd’hui des sociétés) ,
      • Les migrations coûteuses
      • Les MAJ fréquentes

Mais depuis quelques années, avec un vent qui vient d’outre Atlantique et poussé par l’évolution des technologies, les usages et les mœurs ont changé. Et pour faire face au virage de la digitalisation de leurs applicatifs et de se protéger face à des facteurs telles que la cybersécurité et la protection de leurs données, le marché a totalement changé. Aujourd’hui il y a une tendance forte, une vague de fond qui vient du cloud et des nouveaux acteurs ERP qui sont nés dans le cloud et qui ont des offres complètes et disruptives.

 

 

Quelle différence entre legacy ERP et cloud ERP ?

C’est très simple : les Legacy ERP sont des ERP qui ont été conçus dans un mode monotone et classique : un client, une version, un serveur.

Tous les acteurs cités précédemment sont des historiques qui ont plus de 20 à 30 ans d’expertise et d’expérience.

Aujourd’hui, les nouveaux acteurs ont des perspectives extrêmement intéressantes comme par exemple, Netsuite, qui a été racheté par Oracle, ou encore Rootstock, sur la plateforme Salesforce qui sont nés nativement dans le cloud et s’appuient sur des plateformes robustes et sécurisées. Et juste pour finir, il faut savoir qu’aujourd’hui, certains dirigeants nous indiquent que le critère numéro un dans leur choix de renouvellement d’ERP c’est avant tout une solution cloud native. Donc, le cloud ERP, c’est plus qu’une somme de fonctionnalités ce sont les gens qui se projettent dans la génération des milléniums.

 

Les avantages du cloud ERP sont nombreux mais en voici quelques-uns :

      • Bénéficier à tout moment des meilleures technologies et des évolutions permanentes sans faire de migration
      • La disponibilité
      • La sécurité
      • La scalabilité.

Et ce, pour les 10 ans qui viennent. 10 ans étant la durée estimée d’un ERP et chez un client en France.

      • Un paiement à l’usage annuel c’est-à-dire que le paiement est adapté à l’usage qu’en fait son client.
      • Selon moi,  c’est le meilleur rempart aux cyber-attaques permanentes

Mais le plus important pour moi dans l’ERP cloud, c’est qu’à tout moment, n’importe quel client qu’il soit startup, PME ou grand groupe, bénéficie de la même version. Nous sommes dans un monde presque idéal.

 

 

ERP en industrie, indispensable ?

Est-ce qu’on aura toujours besoin d’une voiture demain en zone rurale ? La réponse est oui. Sauf que la voiture de demain sera électrique, elle sera connectée, et elle aura un bilan carbone faible. Donc oui, on aura besoin d’un ERP demain, mais il faudra un ERP plus interconnecté, avec de l’intelligence artificielle et plus agile.

Pour moi les 2 choses les plus importantes qui vont venir et dont on sent déjà les prémices sont l’intelligence artificielle et l’internet des objets qui vont être parfaitement intégrés.

 

Il est donc possible d’intégrer un ERP et puis de le compléter avec d’autres fonctionnalités. Ca a toujours été le cas, puisque l’ ERP, même si c’est le cœur du système d’information ou la brique essentielle, n’en constitue qu’une partie. Donc ça veut dire que l’inter-connexion avec différentes applications, a toujours été faite.

La seule chose, c’est que ce sont les moyens qui changent. Avant, c’était le plus souvent des interfaces. Aujourd’hui, ce sont des connecteurs quand il y a 2 applications différentes ( pour le Cloud ERP, on les appelle des apps). Juste pour information, chez Netsuite, par exemple, il y a 400 apps métiers, qu’on peut pluguer comme des Legos et il y en a 5000 dans le monde de Salesforce.

Ce qui veut dire aujourd’hui quand il cherche par exemple une optimisation de ses tournée, une gestion des documents douaniers, et bien, il va déjà regarder ce qui existe dans un modèle type Apple Store et il va pouvoir l’intégrer à son système d’information. Donc oui, évidemment et d’ailleurs ça reste aujourd’hui un des points forts du cloud ERP.

 

 

Quelle méthodologie pour réduire les coûts d’un projet ERP ?

C’est une vraie question et c’est vrai qu’aujourd’hui un ERP est un vrai investissement financier et humain donc oui, ça coûte de l’argent, oui, ça prend du temps.

Pour autant, on a un spectre très large avec l’offre qui est proposée suivant si on est une PME, une grosse entreprise, une société internationale. Et donc aujourd’hui la méthodologie, et on en a plusieurs chez Flow Line, permet de pouvoir rationaliser les délais de mise en œuvre d’un système d’information. Mais il reste certaines phases qui sont incompressibles et essentielles, comme les phases d’analyse, de conception, de finalisation et de recette. Ça veut dire qu’il est difficile d’être précis aujourd’hui puisque des projets ERP, selon la taille de l’entreprise, peut aller  de quelques dizaines de jours à plusieurs milliers jours.

Si je prends le cadre d’une PME PMI hors contexte international, on va dire que les délais de mise en œuvre il y a 6 ans sont passés de 18 à 24 mois à 10/12 mois. On a aussi développé, dans un certain contexte client, des méthodologies qui permettent de réduire les temps de 6 à 8 mois. Et tout ça, c’est fait par de l’optimisation des méthodologies, du pré paramétrage ou de la standardisation de certains processus. Mais, contrairement à ce que pourrait demander le marché, il ne faut pas confondre vitesse et précipitation et il est illusoire aujourd’hui, malgré les technologies, de mettre un ERP en 3 mois chez un client avec un projet réussi.

Ce qui peut par contre favoriser un délai rapide, c’est ce travail en amont que fera le client sur sa refonte des processus avec son organisation adhoc et la possibilité de se faire aider avec une société de conseils pour les meilleures pratiques métier.

 

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